Prise de parole & fausses croyances : une erreur et c'est la fin...
- Pierre Goetz

- 15 mai
- 2 min de lecture
Si je me rate, je perds aussitôt toute crédibilité !
C’est l’une des croyances les plus toxiques
que je croise chez mes clients.
Et c’est probablement ce qui vous empêche,
vous aussi, d’enfin prendre la parole.
L’idée qu’une hésitation serait fatale.
Qu’un mot de travers ruinerait tout.
Que le public ne vous loupera pas.

C’est complètement faux.
↳ Non, le public ne note pas toutes vos erreurs dans un carnet.
↳ Non, il ne vous colle pas un 2 / 10 pour 1 phrase bancale.
↳ Non, il n’analyse pas votre discours en permanence.
Soyons clairs néanmoins :
oui, il y a un minimum.
➊ Être parfaitement audible.
➋ Proposer du contenu solide.
➌ Tenir la barre sans s’effondrer.
Mais à partir du moment où vous apportez de la valeur…
↳ Vos hésitations passent à la trappe.
↳ Vos petits cafouillages passent inaperçus.
↳ Votre pause un peu trop longue est pardonnée.
Le plus probable est que le public
ne s’en aperçoive même pas.
Et ce fantasme de la présentation chirurgicalement parfaite ?
Il vous paralyse complètement alors qu’il n’a aucun sens.
Imaginez un orateur qui articule chaque syllabe,
enchaîne à la perfection des slides millimétrés,
le tout avec un discours sans aucun accroc,
délivré avec une voix totalement maîtrisée.
↳ Oui, c’est carré.
↳ Non, ce n’est pas captivant.
Le public n’attend pas la perfection technique.
Il recherche la connexion humaine.
Ce n’est pas l’absence de défauts qui marque les esprits.
C’est la clarté du message et l’énergie de celui qui le porte.
Ce qui compte ce n’est
pas d’être irréprochable.
C’est d’être approchable.
Vous vous interdisez de prendre la parole
pour ne pas être imparfait ?
Mauvais combat.
Le vrai risque, ce n’est pas de cafouiller.
C’est de rester totalement invisible.
Assez de laisser vos croyances décider à votre place ?
Contactez-moi.



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